L’homme qui voulait être heureux PDF
Résumé :
Imaginez… Vous êtes en vacances à Bali et, peu de temps
avant votre retour, vous consultez un vieux guérisseur. Sans raison
particulière, juste parce que sa grande réputation vous a donné envie de le
rencontrer, au cas où… Son diagnostic est formel : vous êtes en bonne santé,
mais vous n’êtes pas heureux.
Porteur d’une sagesse infinie, ce vieil homme
semble vous connaître mieux que vous-même. L’éclairage très particulier qu’il
apporte à votre vécu va vous entraîner dans l’aventure la plus captivante qui
soit : celle de la découverte de soi. Les expériences dans lesquelles il vous
conduit vont bouleverser votre vie, en vous donnant les clés d’une existence à
la hauteur de vos rêves.
Avec L’homme qui voulait être heureux, c’est
tout un monde de possibilités nouvelles qui s’ouvre à nous à la lecture de
cette histoire passionnante, où l’on découvre comment se libérer de ce qui nous
empêche d’être vraiment heureux.
Extrait du roman L’homme qui voulait vivre sa vie heureuse:
Je ne voulais pas quitter Bali sans l’avoir
rencontré. Je ne sais pas pourquoi. Je n’étais pas malade ; j’ai même toujours
été en excellente santé. Je m’étais renseigné sur ses honoraires car, mon
séjour touchant à sa fin, mon portefeuille était quasiment vide. Je n’osais
même plus consulter mon compte en banque à distance. Les gens qui le
connaissaient m’avaient répondu : «Tu donnes ce que tu veux, tu le lui glisses
dans une petite boîte posée sur l’étagère.» Bon, cela m’avait rassuré, même si
j’angoissais un peu à l’idée de laisser un tout petit billet à quelqu’un qui
avait, disait-on, soigné le Premier ministre du Japon. / L’homme qui voulait
vivre sa vie heureux.
Ce fut difficile de trouver sa maison, perdue
dans un petit village à quelques kilomètres d’Ubu, au centre de l’île. Je ne
sais pas pourquoi, dans ce pays, il n’y a pratiquement pas de panneaux
indicateurs. Lire une carte, c’est possible quand on a des points de repère,
sinon c’est aussi inutile qu’un téléphone portable dans une zone où l’on ne
capte pas. Restait, bien sûr, la solution de facilité : demander à des
passants. J’ai beau être un homme, cela ne m’a jamais posé de problème. Il me
semble parfois que la plupart des hommes auraient l’impression de perdre leur
virilité s’ils devaient s’abaisser à ça. Ils préfèrent se murer dans un silence
signifiant « Je sais », feignent de se repérer, jusqu’à ce qu’ils soient
complètement perdus et que leur femme leur dise « Je t’avais bien dit qu’on
aurait dû demander. » L’ennui, à Bali, c’est que les gens sont si gentils
qu’ils disent toujours oui. Vraiment. Si vous dites à une fille « Je vous
trouve très jolie », elle vous regardera avec un beau sourire et vous répondra
« Oui. » Et quand vous demandez votre chemin, ils sont tellement désireux de
vous aider qu’il leur est insupportable de vous avouer qu’ils n’en sont pas
capables. Alors, ils vous indiquent une direction, sans doute au hasard. /
L’homme qui voulait vivre sa vie heureux.
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